L’effet d’encombrement est caractérisé par l’effet négatif sur la reconnaissance d’une cible centrale provoqué par les éléments visuels qui l’entourent. Le surpeuplement est l’une des caractéristiques de certains enfants dyslexiques.
Les nombreux mots d’une pièce créent des interférences entre eux; la confusion qui en résulte est évidente dans la lecture.
Le résultat est une augmentation des temps de lecture qui peut être caractérisée, par exemple, par des erreurs de substitution de lettres.
Les conséquences d’une dyslexie chez l’élève
Ce n’est pas du tout, la dyslexie est un problème qui peut ralentir le processus de développement de l’enfant à l’école car il prend un certain retard par rapport aux programmes scolaires. Il peut aussi commencer à se sentir inférieur par rapport aux autres enfants qui arrivent mieux à lire et plus rapide, il peut donc être sujet à des moqueries de leurs camarades inconscients de l‘handicape que la dyslexie génère.
Tout cela peut amener l’enfant dyslexique à avoir les symptômes suivants ;
- des épisodes dépressifs
- de la phobie scolaire
- de la phobie sociale..
La dyslexie se traite grâce à des moyens médicaux traditionnels mais également avec de la médecine douce ou alternative comme de la neuro-pédagogie, mais nous vous en parlerons plus tard dans l’article.
En soi, la dyslexie n’est pas irréversible mais il faudra s’entraîner et franchir les étapes pour la calmer. Si vous êtes parents d’un enfant souffrant de dyslexie, il sera préférable d’accompagner votre enfant pour qu’il se sente moins seul, ainsi, cela lui donnera la force de poursuivre ses efforts pour en sortir.
Surpeuplement et dyslexie
Une étude publiée en 2015 dans un hôpital à Lyon (Fance) visait à évaluer l’efficacité de l’entraînement visuel visant à améliorer la fonction visuelle chez les enfants dyslexiques avec une surpopulation accrue. De plus, améliorer la fonction visuelle chez l’enfant lui permettrais de réguler au mieux ces émotions, l’aider à calmer son stress face à une lecture qui peut entraîner à ce que l’enfant ne lise même plus du tout.
Surpeuplement et dyslexie: l’étude
Quatorze enfants dyslexiques (âgés de 8 à 11 ans) présentant un surpeuplement accru ont participé à l’étude.
Les enfants ont été soumis à un programme de formation visuelle visant à améliorer la fluidité lexicale grâce à une technique spécifique: la réduction du masquage latéral.
Les patients ont été invités à reconnaître des trigrammes de lettres avec des valeurs d’espacement différentes et présentés à différents degrés d’excentricité des deux côtés du point de fixation. (formation nommée par les auteurs « Trigram »).
Après deux semaines d’entraînement, la vitesse de lecture des mots est passée de 1,88 syl / s (SD: ± 0,74) à 2,19 syl / s (± 0,86). La vitesse de lecture sans mots est passée de 1,13 (± 0,39) syl / s à 1,28 (± 0,42) syl / s. Il n’y a pas eu d’amélioration significative des mots et des non-mots après la période de pratique de la lecture.
Surpeuplement et dyslexie: les résultats
L’entraînement à la perception visuelle trigramme s’est avéré efficace pour améliorer la vitesse de lecture des enfants dyslexiques avec renforcement de la surpopulation, montrant à nouveau comment une approche de rééducation interdisciplinaire de la dyslexie développementale devrait également envisager une rééducation perceptive visuelle visant, entre autres, à normaliser le masquage latéral.
Évidemment ce n’est pas les techniques qui manquent puisque nous recensons déjà plusieurs dizaines de solutions visant a soulager la dyslexie chez un enfant. Tout à l’heure, nous vous avons parlé de neuro-pédagogie, c’est un entraînement qui se fait 1 à 2 fois par semaine qui vise à rééquilibrer le système nerveux, grâce à cela, l’enfant ressentira moins d’anxiété face aux mots, lira plus vite avec plus de confiance de soi, c’est que nous appelons la méthode Quertant
C’est une approche très ressemblante aux études que nous vous avons citées au-dessus mais qui elle, s’apparente à de la pédagogie visuelle, cliquez ici pour plus d’informations.
Cette technique pourrait révolutionner les traitements pour les enfants mais encore faudra t-il être patient car « parler » à son cerveau inconscient ne se fait pas en quelques semaines, cela peut durer 6 mois jusqu’à 1 ou 2 ans suivant l’avancé de l’enfant.
Toujours dans notre Centre, depuis un certain temps et avec différentes techniques, dans le cadre des programmes d’entraînement visuels ciblés, des exercices ont été réalisés pour réduire l’effet d’encombrement, en particulier avec l’utilisation de logiciels spécifiquement développés pour ce type de difficulté et des améliorations notables sont notées dans la clinique.
Un objectif futur sera de quantifier ces améliorations.